En ce début d’année, Les Bobines de Durningen ont choisi de vous présenter un film qui va vous plonger dans un monde rural au milieu des forêts Solognotes : « L’école Buissonnière » de Nicola Vannier et avec François Cluzet dans le rôle-titre, sorti en 2015. Nicolas Vannier est un réalisateur que l’on aime bien car il a l’art du conteur qui nous emmène bien souvent en pleine nature. Nous avions d’ailleurs ouvert l’activité Cinéma avec un de ses titres : « Donne-moi des ailes » et plus récemment Belle et Sébastien. Plein d’oxygène assuré !
Paris 1930. Paul n’a toujours eu qu’un seul et même horizon : les hauts murs de l’orphelinat, sévère bâtisse de la banlieue ouvrière parisienne. Confié à une joyeuse dame de la campagne, Célestine et à son mari, Borel, le gardechasse un peu raide d’un vaste domaine en Sologne, l’enfant des villes, récalcitrant et buté, arrive dans un monde mystérieux et inquiétant, celui d’une région souveraine et sauvage.
L’immense forêt, les étangs embrumés, les landes et les champs, tout ici appartient au Comte de la Fresnaye, un veuf taciturne qui vit solitaire dans son manoir. Le Comte tolère les braconniers sur le domaine mais Borel les traque sans relâche et s’acharne sur le plus rusé et insaisissable d’entre eux, Totoche. Au coeur de la féérique Sologne, aux côtés du braconnier, grand amoureux de la nature, Paul va faire l’apprentissage de la vie mais aussi celui de la forêt et de ses secrets. Un secret encore plus lourd pèse sur le domaine, car Paul n’est pas venu là par hasard…